Année 400 :Une guerre éclate de manière incongrue et particulièrement étrange en Armorique et dans le Poitou cette année, alors que de petites troupes de Jutes franchissent les frontières de l'Anjou pour pénétrer dans les provinces d'Armorique, de Touraine et de la Loire, et pour prendre possession de la ville de Condate. Ils se comportent comme une force d'occupation, et comme les nouveaux seigneurs de l'endroit, espérant obtenir les forteresses locales sans coup férir. Cependant, ils sont bientôt confrontés à un sérieux problème : ils trouvent porte close. Les villes et les bourgades locales leur interdisent l'accès à leurs murs. Les Jutes sont quelque peu désemparés, prennent contact avec leur seigneur, qui n'en sait pas beaucoup plus qu'eux. Des messagers sont envoyés à Rome, ils reviennent les mains vide. Le temps passe, et les Jutes hésitent quand à la conduite à tenir. Finalement, ils se replient en Anjou au début de Mars. Hors, à ce moment, les choses deviennent plus claires, car sur la Seine, une armée de 20 000 romains arrive en vue des fortifications installées par Etienne de Basse-Neustrie. Ce dernier, qui s'attendait plutôt à voir débarquer des troupes de barbares, est quelque peu surpris. Cependant, il comprend bien vite qu'il n'a pas affaire à des alliés lorsque ses émissaires reviennent en lui annonçant que les romains exigent leur reddition. Ne faisant ni une, ni deux, Etienne comprend qu'il a été trahi et dépêche des messagers à Anger pour avertir son frère, puis, il se prépare à tenir la seine. Il y est bien implanté, et très bien préparé. Son armée est nombreuses, et les points de passages artificiels ont été détruits tandis que les guets ont été fortifiés. Les romains tentent donc de passer à Rouen, ou Etienne conduit son armée. Le 13 Mars, les 11 000 Jutes d'Etienne font face aux 20 000 Romains devant les murs de la ville. Malgré leurs préparations, ils sont cependant écrasés par les Romains, et forcés de se replier dans l'arrière pays neustrien. Ils se replient alors dans leurs forteresses, et s'efforcent de résister aux sièges des Romains dans la région. Cette manœuvre risque cependant de retarder longuement les romains, puisque ces forteresses étant maintenant garnies, les progrès sont très lent, et à la fin de l'année, la conquête romaine se limite à peine aux environs directs de Rouen, tout cela pour des pertes relativement lourdes.
Pendant ce temps, en Touraine, dans la Loire et en Armorique, il faut attendre le mois de Juillet pour que d'importants contingents de Huns, chiffrés au total à 90 000 hommes, ne passent la Loire et ne s'installent dans les forteresses locales, prenant appuis sur icelle pour affirmer leur contrôle du territoire. Toutefois, ils sont confrontés à un problème d'une toute autre nature que les Jutes. En effet, débarquant depuis les mers en de petits raids isolés, aussi rapides et efficaces qu'imprévisibles, des navires irlandais viennent débarquer quelques 18 600 levées irlandaises et domnones qui passent les campagnes à la torche, s'emparant de tout ce qu'ils trouvent. A l'arrivée des Huns, en Juillet, les Irlandais se montrent d'abord discrets, esquivant les principales formations hunniques. Mais bientôt, ils s'aperçoivent de leur supériorité numérique écrasante, et ne se privent donc pas d'attaquer les huns lorsqu'ils les rencontrent, usant du terrain, d'embuscades soigneusement orchestrées, et d'une guerre de harcèlement qui profite du caractère très provisoire de leurs établissements : les celtes ne sont jamais présent en armorique plus d'une semaine. Ils débarquent, se remplissent les poches jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus transporter d'avantage, et se retirent aussitôt à bord de leurs navires pour se replier sur leur île. Pour les huns, la campagne d'Armorique est désastreuse. Et ils ne se sont même pas battus contre ceux qu'on les avait envoyé combattre : les Jutes ...
- Pertes des Romains : 809 soldats professionnels, 2274 levées
- Pertes des Neustriens : 290 soldats professionnels, 1260 levées
- Pertes des Huns : 1080 levées
- Pertes des Irlandais : 348 levées pour chacun des cinq participants
Les combats en Basse Neustrie ont causé la mort de 8 246 civils, et forcé 16 492 d'entre eux à l'exil vers l'Anjou. La stabilité de la province a décru de 5%.
La province d'Armorique a été pillée, causant la mort de 5 643 civils, et forçant 11 457 d'entre eux à l'exil vers la Touraine et la Loire. La stabilité de la province a décru de 20%. Les Irlandais ont pillé 4 niveaux de développement agricole. La centralisation de l'Eglise a baissé de 5.
Les Irlandais se partagent équitablement 400 pièces d'or et 200 esclaves.Année 401 :Au début de l'année 401, les importantes armées des Huns stationnés en Touraine, dans la Loire et en Armorique se replient vers le Lyonnais, ou elles font la jonction avec la horde qui s'assemble sur place. Les Huns quittent la région et partent vers l'Est. Pendant ce temps, les Armoricains sont assaillis depuis le continent par la Légion romaine, qui s'empare de Condate au nom du Dux Bellorum Armorica ... En effet des renversements d'alliance se sont opérés pendant l'hiver, et désormais, les armoricains font face, seuls aux Jutes, qui retrouvent leurs fonctions de fédérés, tandis que les Irlandais, engagés aux côtés de la Domnonée, opèrent des débarquement sur les côtes pour la conquête de l'Armorique. Toutefois, les Armoricains tiennent les forteresses et résistent efficacement aux assauts répétés des Jutes et des Irlandais, causant de nombreuses pertes dans leurs armées. A la fin de l'année, à peine plus du quart de la province est passée aux mains des celtes et des Jutes ...
- Pertes Romaines : 1 374 levées.
- Pertes Domnones : 365 levées.
- Pertes Cornouailles : 200 levées.
- Pertes Hibernes : 600 levées.
- Pertes Eblanes : 400 levées.
- Pertes Brigantes : 600 levées.
Les combats en Armorique ont causé la mort de 8 976 civils et forcé 17 952 d'entre eux à l'exil vers les provinces de Burdigala et d'Aquitaine inférieure. La stabilité de la province a décru de 10%.Année 402En Janvier 402, l'offensive Alaine en Gaule centrale est devenue particulièrement difficile à repousser pour les Jutes et leurs alliés. Et de ce fait, l'armée d'invasion Jute se retire d'Armorique, transférant ainsi le contrôle des forteresses capturées aux Celtes. Ces derniers mettent environ un mois à occuper les places conquises par les Jutes, tout en se concentrant sur le renforcement des territoires conquis cette année. Esseulés dans le conflit, les troupes domnones adoptent donc une stratégie prudente, dont l'objectif est clairement de consolider leurs positions et de s'assurer de solides bases arrières. Dans le même temps, de petits contingents s'attaquent en priorité aux places fortes les plus faibles des rebelles, afin d'obtenir des avantages locaux. Ils y parviennent tant bien que mal, et à la fin de l'année, la moitié de la province environ est tombée aux mains des celtes. A noter quelques mineurs raids de pillages, insuffisants pour remplir les coffres des domnones, mais suffisant pour rendre cette guerre très populaire parmi les classes guerrières celtes qui se sont enrichies.
- Pertes des Brigantes : 600 levées
- Pertes des Eblanes : 400 levées
- Pertes des Hibernes : 600 levées
- Pertes du Royaume de Cornouailles : 180 levées
- Pertes du Royaume de Domnonée : 329 levées
Les combats en Armorique ont décru la stabilité de la province de 20% et causé la mort de 8 394 civils, forçant également 16 788 d'entre eux à l'exil vers la Galice.Année 403La guerre continue en Armorique cette année, alors que les celtes reprennent de plus belle leurs assauts pour s'emparer des principales places fortes de la province à présent. Ils cherchent à briser les résistances armoricaines et s'attaquent aux forteresses les plus puissantes afin d'isoler les groupes de résistants gaulois. Pourtant, ces derniers ne se laissent pas faire. Mieux, ils sont à présent sortis de leurs places fortes, et une petite armée de 4000 hommes se livre à des attaques de harcèlement contre les troupes les plus dispersées de la coalition celtique. Ils rencontrent plusieurs succès, mais échouent malheureusement à ralentir la conquête de la province, qui se réduit de jours en jours. Les choses deviennent encore plus compliquées lorsqu'en Mai, 10 000 mercenaires pictes débarquent à leur tour et rejoignent les troupes celtes pour écraser les Gaulois, accélérant la vitesse à laquelle la province tombe. En décembre, les envahisseurs viennent mettre le siège devant la toute dernière forteresse des Rebelles gaulois. L'année prochaine, cette guerre devrait enfin prendre fin.
- Pertes des Brigantes : 760 levées
- Pertes des Eblanes : 560 levées
- Pertes des Hibernes : 760 levées
- Pertes du Royaume de Cornouailles : 340 levées
- Pertes du Royaume de Domnonée : 489 levées
- Pertes des Pictes : 1 500 levées
- Pertes des Gaulois : 130 Soldats, 390 levées
Les combats en Armorique ont décru la stabilité de la province de 20% et causé la mort de 7 156 civils, forçant également 14 313 d'entre eux à l'exil vers la Galice.Année 404Le conflit Armoricain touche maintenant rapidement à sa fin alors que les dernières forces des Pictes, des Jutes, des Romains et des Celtes Domnones parachèvent l'invasion de la péninsule, s'emparant cette année des ultimes places-fortes de la défense armoricaine. En Mars, les derniers oppidum des celtes sont enfin tous tombés aux mains des armées conquérantes de Domnonée. Leur succès est maintenant total, et les Domnones installent donc l'un des leurs sur le trône Gaulois, affirmant fermement leur contrôle de la péninsule. Cette victoire définitive met ainsi un terme à la guerre et installe solidement les celtes en Gaule, à nouveau.
- Pertes des Brigantes : 540 levées
- Pertes des Eblanes : 360 levées
- Pertes des Hibernes : 540 levées
- Pertes du Royaume de Cornouailles : 100 levées
- Pertes du Royaume de Domnonée : 296 levées
- Pertes des Pictes : 1 500 levées
- Pertes des Gaulois : 8 000 levées
Les combats en Armorique ont décru la stabilité de la province de 20% et causé la mort de 7 178 civils, forçant également 14 355 d'entre eux à l'exil vers la Galice. 
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