Vae Victis III

Prenez le contrôle d'un état européen pendant le Ve siècle de notre ère. Alors que l'Empire Romain s'effondre, serez-vous son sauveur, son héritier ou son fossoyeur ?
 
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 [396-399] Guerre civile impériale

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MessageSujet: [396-399] Guerre civile impériale   [396-399] Guerre civile impériale Empty14.02.22 15:24

Année 396 :

Le soulèvement de Gildon, le Comte d'Afrique, contre l'autorité impériale à Rome a aboutit à la scission de l'Empire d'Occident en deux entités opposées. Cette année, les troupes d'Afrique, sous les ordres de Gildon, se rassemblent et préparent donc leurs campagnes contre Rome. La flotte de l'usurpateur a ainsi transporté deux armées de 3000 hommes sur les îles de Pantelleria et de Malte, et les as occupé sans autre formes de procès. Ces troupes ont maintenant mit le siège devant les deux principales forteresses de ces îles. Cependant, dans le même temps, la flotte africaine effectue des aller retour entre Lilybée et Carthage, ou elle débarque progressivement une imposante armée. Au mois de Décembre 396, c'est un total de 12 000 hommes qui ont été débarqués en Sicile. Les légionnaires d'Afrique engagent ainsi le siège des principales places fortes de la province, toujours solidement défendue, et pour l'heure, n'ont été confrontés à aucune légion impériale ...
- Pertes Africaines : 1 200 soldats professionnels et 600 levées.


Année 397 :

La guerre se poursuit en Sicile, alors que les cités de Palerme et de Catania se sont soulevées pour se rallier aux Rebelles Italiques, constituant une troisième faction dans le conflit. Les Italiques par ailleurs, mobilisant leurs forces en Toscane, avancent dans la province, s'efforçant de la conquérir le plus rapidement possible et s'emparant des places fortes autour de Florence les unes après les autres. Laissée sans défense, la Toscane tombe rapidement. A la fin de l'année, ne reste entre les mains de Rome qu'une bande côtière autour de Pise.

En Sicile, une imposante armée aux ordres de Rome débarque sur l'île et s'en vient mettre le siège devant Catania, forte de 24 000 hommes et assistée de 46 navires, elle prend la ville en six mois. Pendant ce temps là, les troupes de Gildon poursuivent le siège de Pantelleria et Malte, mais Rome expédie une flotte de renfort de 30 navires, qui s'efforcent d'encercler les îles pour couper le ravitaillement des armées assiégeantes. Gildon réagit prestement en déployant sa propre flotte. Celle-ci profite de la division des escadres romaines et remporte successivement deux batailles, à Pantelleria et à Malte, réouvrant les lignes de ravitaillement pour le siège de ces deux îles. La flotte romaine envoyée soutenir Pantelleria est annihilée, tandis que celle envoyée à Malte est réduite à quatre bâtiments qui rejoignent la flotte principale, laquelle est encore occupée par le blocus de Catania à ce moment de la guerre. Après ces deux victoires, Gildon renforce donc les armées qui assiegeaient Malte et Pantelleria de 1300 hommes chacunes. Avec ces renforts, les deux îles tombent en Juillet. Pendant ce temps, Gildon se tient tranquille à Lilybée, et poursuit ses transferts de troupes vers l'île de Sicile, amenant son armée à 18 000 hommes à la fin Novembre. Les Romains, pendant ce temps là, poursuivent leur progression en Sicile, et vont mettre le siège devant Palerme, qui constitue encore un obstacle sur leur route pour rejoindre l'Armée de Gildon. La ville tombe en deux mois au début du mois de Septembre.

Plusieurs échauffourées ont lieu dans la campagne autour de Lilybée entre septembre et Novembre, les Romains ayant à occuper plusieurs places mineurs afin d'éviter de subir une attaque dans le dos de la part de Gildon, et Gildon lui-même préférant attendre pour rallier d'avantage de troupes autour de lui. Finalement, les deux armées se rencontrent devant la cité portuaire le 16 Novembre. Rome dispose d'un peu moins de 20 000 hommes avec les pertes des sièges précédents, et Gildon peut compter sur 18 000 soldats. En revanche, l'armée de Gildon se compose essentiellement de légionnaires professionnels très entraînés, alors que l'armée Romaine est composée, pour moitié, de levées issues des gardes civiques urbaines d'Italie. Face à la puissance du centre de l'armée africaine, les romains choisissent de le laisser pénétrer dans leurs lignes, pour l'enserrer par les flancs, à l'image de la bataille de Cannes, il y a sept siècles de cela. Hélas, le centre romain est bien trop faible pour encaisser la charge des 5800 soldats professionnels Gildoniens. Il cède, et l'armée africaine s'engouffre dans la brèche, brisant la cohérence de la formation romaine. N'ayant plus aucune chances de gagner la bataille, les ailes romaines se débandent et toute l'armée fuit à travers la campagne pour se regrouper à Catannia autour de la Noël. Pendant ce temps, Gildon réoccupe tranquillement les territoires perdus entre Septembre et Novembre, et continue de consolider son armée à Lilybée.

Dans le même temps, après la prise de Catania, la flotte Romaine s'empresse de mettre les voiles vers Carthagène, ou une armée de 4000 hommes attend pour être embarquée en Maurétanie supérieure. Les troupes romaines traversent le détroit de Gibraltar, et sont débarqués en Maurétanie au début du mois d'Aout, ou elles commencent le siège des principales places fortes de la région. Simultanément, les navires romains s'en reviennent le long des côtes d'Afrique et mettent ces dernières sous blocus à partir de Septembre. L'essentiel de la flotte de Gildon, concentrée à Carthage, n'est plus en mesure de sortir de ses ports sans risquer une confrontation directe avec les Romains. Pendant ce temps là, la conquête de la Maurétanie s'opère lentement. La région est en effet une province du Limes d'Afrique, lourdement fortifiée, et en conséquence, s'en emparer réclamerait bien plus d'efforts qu'une petite légion de 4000 hommes.

- Pertes Italiques : 1000 levées
- Pertes Romaines : 4580 soldats et 4580 levées, 26 Navires légers
- Pertes Gildon : 14 Navires légers, 2206 soldats, 1046 Levées

La cité de Catania tombe aux mains de l'Empire d'Occident. Elle perd 10% de stabilité. 1800 civils ont été tués pendant le siège. 3200 civils ont été contraints à l'exode vers la Sicile. Le siège a détruit deux niveaux de développement agricole et un niveau de développement commercial.
La cité de Palerme tombe aux mains de l'Empire d'Occident. Elle perd 10% de stabilité. 1000 civils ont été tués pendant le siège, 2000 civils ont été contraints à l'exode vers la Sicile. Le siège a détruit un niveau de développement agricole et un niveau de développement commercial.
Les combats en Sicile ont causé la mort de 15 659 civils, et forcés à l'exode 31 317 d'entre eux. Ces derniers sont majoritairement partis vers les Provinces du Levant de l'Empire d'Orient.



Année 398 :
L'armée impériale se rassemble cette année dans la plaine du Pô, ou quelques 52 000 ont été mobilisés par Rome afin de procéder à la contre-attaque contre le soulèvement des Italiques. Ainsi, cette grande armée se rend aussitôt en Lombardie et commence la reconquête de la province. Toutefois, ce territoire de Gaule Cisalpine, entourant la capitale de Médiolanum et faisant office de véritable barrage à l'entrée en Italie, est solidement fortifié, et en conséquence, les rebelles attendent avec une solide préparation les armées de l'Empereur envoyées pour les contrer. De ce fait, les combats durent toute l'année en Lombardie, et la province se défend particulièrement bien. Ce n'est qu'à Noël que les Romains peuvent finalement considérer la région comme pacifiée. Ceci étant, la reconquête de cette province riche et développée est une grande victoire pour les troupes impériales, qui privent ainsi les Italiques d'importants apports de troupes et de matériel.

Dans le même temps, une importante armée, forte de 27 000 hommes, se regroupe à Rome, et intègre les forces de la légion rebelle stationnée là-bas. En effet, ayant reçu le pardon de l'Empereur avec l'aide du Pape, la Iere légion restitue la ville aux Romains et fusionne ses forces à cette grande armée. Ensemble, cette armée neuve de quelques 32 000 marche au sud, et s'en vient mettre le siège au début du mois de Mai devant les villes de Naples et de Capoue. Ceci dit, ces deux villes sont bien défendues et abondamment fortifiées. Ainsi, à la fin de l'année 398, elles resistent encore et toujours à leurs assiégeants, et continuent d'être une épine dans le pied des troupes impériales ...

A Rome, les Wisigoths, qui ont finalement passé un accord avec l'Empereur, quittent les abords de la cité à la fin du mois de Janvier et se rendent en Etrurie, ou ils attendent les renforts de leur armée nordique, qui les retrouve finalement en Juillet. Une fois leurs forces regroupées, et le partage fait, une première armée, comptant 28 000 hommes, s'en vient installer le siège devant Ravenne. Cependant, les Wisigoths sont très surpris en constatant que les légionnaires à Ravenne leur ouvrent les portes de la ville, avant de leur remettre la tête de l'usurpateur au bout d'une pique. Fin Août, Ravenne est tombée, sans combattre. Les Wisigoths ne s'arrêtent cependant pas là. Ainsi, une autre armée est en effet partie d'Ombrie pour se rendre en Toscane. Marchant vers Pise, elle rencontre l'armée des Italiques, qui vient tout juste de parachever la conquête des dernières villes de Toscane. Mais Alaric, qui commande cette armée, décide de leur livrer bataille. En effet, les Wisigoths peuvent compter sur 29 000 hommes, contre à peine un peu plus de 12 000 italiques. Malgré ce choix de combattre très courageux, les Italiques sont cependant écrasés. Ils laissent 3600 morts sur le champ de bataille, tandis que les pertes Wisigothes restent extrêmement faibles (moins de 800 morts). Aussitôt après cette victoire, les goths commencent la reconquête de la Toscane, ou les combats sont âpres. Toutefois, à la fin de l'année, les deux tiers de la province ont été reconquis, seuls résistent encore Pise et Florence, ainsi que quelques forteresses du nord.

En mer, une importante flotte de l'Empire d'Orient traverse la méditerranée occidentale pour venir récupérer les troupes des Suèves stationnés sur les côtes de Tarraco. Cette armée Suève, forte de 24 000 hommes est ensuite débarquée à la mi-avril par les navires romains sur les îles de Sardaigne et de Corse dont elles commencent la conquête. Les résultats sont variables. Ainsi, en Sardaigne, à la Noël, les deux tiers de l'île sont reconquis au nom de l'Empereur Honorius tandis qu'en Corse, les progrès sont beaucoup plus lents et les montagnes ralentissent les succès des Suèves. A la fin de l'année, c'est à peine s'ils tiennent une bande côtière à l'ouest de l'île, comprenant notamment les villes d'Ajaccio et Bonifacio.

Plus au sud, les Romains se fortifient dans la ville de Catane, craignant une offensive de Gildon et ses troupes, et espérant l'arrivée de renforts. Mais cette offensive ne vient jamais. La flotte Romaine s'efforce de donner la chasse aux navires africains autour de l'île, mais la flotte occidentale et africaine sont de force à peu prêt équivalente, et la guerre navale tourne donc à la guerre de course. Il semble toutefois évident que Gildon cherche à sécuriser un couloir maritime vers Lylibée. Tout au long de l'année, les combats navals sont ainsi relativement équilibrés, mais progressivement, Gildon, qui a passé toute l'année dernière à construire des navires, se négocie un léger avantage sur les romains. Aussi parvient-il à se négocier ce fameux couloir maritime, et, à compter de Juillet, il commence l'évacuation de ses troupes depuis la Sicile vers l'Afrique. Fin décembre, son armée est en sécurité et se prépare à hiverner à Carthage. Le comte d'Afrique commence alors à ruminer son prochain coup.

- Pertes Romaines : 6 700 soldats professionnels, 1 700 levées, 3 navires lourds, 5 navires légers.
- Pertes Wisigothes : 501 soldats professionnels, 3112 levées.
- Pertes Italiques : 664 soldats professionnels, 3000 levées.
- Pertes Suèves : 1400 soldats professionnels, 1000 levées.
- Pertes Africaines : 2 navires lourds, 6 navires légers

Les combats dans la province de Lombardie ont réduit sa stabilité de 20%. Ils ont causé la mort de 7188 civils, et forcé 14377 d'entre eux à l'exil vers les provinces des Alpes occidentales et des Alpes maritimes.
Les combats dans la province de Toscane ont réduit sa stabilité de 20%. Ils ont causé la mort de 11009 civils et forcé 22018 d'entre eux à l'exil vers les provinces d'Emilie-Romagne (les 3).
Les combats dans la province de Corse ont réduit sa stabilité de 20%. Ils ont causé la mort de 4513 civils, et forcé l'exode de 9027 d'entre vers la Provence et la narbonnaise.
Les combats dans la province de Sardaigne ont réduit sa stabilité de 20%. Ils ont causé la mort de 5416 civils et forcé l'exode de 10832 d'entre eux vers l'Afrique ultérieure et citérieure.



Année 399 :
La guerre civile continue cette année alors que les troupes impériales sécurisent progressivement leurs acquis sur le territoire italique, tandis que l'armée italique s'efforce de panser ses plaies comme elle le peut. Ainsi, en Toscane, les Wisigoths mettent le siège devant Pise et Florence, et si Florence tombe en Juin, la forteresse portuaire pisanne défend ses positions jusqu'en Septembre pour sa part. Plus au sud, les Romains continuent le siège de Capoue et de Naples. Plus au sud dans la péninsule, l'armée Romaine poursuit son siège de Naples, qui tombe au mois de Février, tandis que Capoue résiste encore et toujours à ses assaillants à la fin de l'année. Les troupes ayant fait le siège de Naples rejoignent alors Catanes, ou elles rejoignent les rangs de l'armée stationnée sur place en Août, puis, ces deux forces conjointes marchent sur Brindisium. Elles atteignent la forteresse côtière en Décembre et mettent ainsi le siège devant cette dernière. En Sardaigne et en Corse, les Suèves réorganisent leurs forces, et progressent rapidement sur l'île méridionale, malgré de sérieuses résistances de la part des forteresses italiques ici. Néanmoins, à la fin de l'année, ils mettent le siège devant Caralis, l'ultime place-forte des italiques sur l'île, et beaucoup des spécialistes militaires de Ricimer estiment que la cité tombera durant les premiers mois de l'année prochaine. En Corse par contre, les résultats sont plus mitigés. L'ensemble des côtes de l'île sont maintenant passées sous contrôle Suève, tandis que l'intérieur des terres continue toutefois de leur résister. Enfin, dans le nord, les Italiques abandonnent leurs territoires dans les plaines aux risques d'une contre-attaque romaine pour se retirer dans les Alpes occidentales, ou ils commencent la conquête de la province. Toutefois, ils ne rencontrent que des progrès très limités dans ces montagnes, et subissent de très lourdes pertes ...

- Pertes Wisigothes : 400 soldats professionnels, 2 500 levées.
- Pertes Romaines : 2 550 soldats professionnels, 500 levées.
- Pertes Suèves : 1 210 soldats professionnels, 900 levées.
- Pertes italiques : 357 soldats, 816 levées.

Le siège de Florence a causé la mort d'un millier de civils, et la stabilité de la ville a décru de 20%.
Le siège de Pise a causé la mort d'un millier de civils et la stabilité de la ville a décru de 20%.
Le siège de Naples a causé la mort d'un millier de civils et la stabilité de la ville a décru de 20%.
Le siège de Capoue a causé la mort d'un millier de civils et la stabilité de la ville a décru de 20%.
Les combats en Sardaigne ont causé la mort de 2 385 civils, et forcé 4 771 d'entre eux à l'exode vers la Sicile. La stabilité de l'île a décru de 20%.
Les combats en Corse ont causé la mort de 1 536 civils et forcé 3 072 d'entre eux à l'exode vers la Toscane. La stabilité de l'île a décru de 20%.
Les combats en Alpes Occidentales ont causé la mort de 3 115 civils et forcé 6 230 d'entre eux à l'exode vers la Germanie seconde et la Gaule Lyonnaise. La stabilité de la province a décru de 20%.


Dernière édition par Maître du Jeu le 07.03.22 21:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [396-399] Guerre civile impériale   [396-399] Guerre civile impériale Empty07.03.22 21:09

Avec la reddition des Italiques, ce conflit est terminé.
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