Vae Victis III

Prenez le contrôle d'un état européen pendant le Ve siècle de notre ère. Alors que l'Empire Romain s'effondre, serez-vous son sauveur, son héritier ou son fossoyeur ?
 
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 [398- ] Grande invasion de 398

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MessageSujet: [398- ] Grande invasion de 398   [398- ] Grande invasion de 398 Empty23.02.22 21:12

Année 398 :

Est-ce le crépuscule d'un Empire ? D'immenses hordes de Burgondes, d'Alamans et de Vandales se pressent contre le Rhin cette année au début du mois de Janvier. Leur nombre est bien trop difficile à estimer, mais il semble que toute la Germanie se soit vidée d'un seul coup de sa population. Une à une, les tribus s'en vont, comme des graines portées par le vent, ne laissant derrière eux que des villages déserts et abandonnés. L'immense armée barbare n'a contre elle qu'une armée Romaine réduite, forte d'a peine 9 000 hommes, stationnés sur le Rhin. Qui plus est, les légions sont en plein dans la levée de leurs quartiers car elles doivent rejoindre l'Italie pour y combattre. Aussi, lorsque les barbares se pressent à leurs portes, les légions romaines s'empressent-elles de fuir pour rejoindre le reste de leurs forces, stationnées prêt de Munich (Turicum). Harcelés sur la route par de petits groupes d'Alamans, elles subissent des pertes légères dans leur marche. Pendant ce temps, les barbares exécutent leur plan ...

Les Alamans franchissent ainsi rapidement le Rhin et entrent en Germanie supérieure, ou les Bataves sont installés pour protéger le Limes. Ces derniers, qui peuvent compter sur 10 000 hommes environ, n'opposent aucune résistance face au nombre écrasant des Alamans et se replient en Germanie inférieure ou ils rejoignent les armées des Francs ripuaires, lesquelles se mobilisent aussi rapidement que possible. Sur le chemin, les Alamans se font néanmoins harcelés constamment et subissent des pertes sévères. Mais ils pénètrent bientôt en Germanie inférieure et entament la conquête de la Province dès Février. Face à l'écrasante supériorité numérique des Alamans, les Francs et les Bataves préfèrent éviter le combat, et vont s'abriter derrière les murs de Colonia Agrippina, tant et si bien qu'à la fin Aout, la Province est entièrement tombée sous la coupe des Alamans. Ces derniers se tournent alors vers Colonia Agrippina, ou sont réfugiés quelques 13 000 Bataves et 8 000 Francs ripuaires, qui ont soigneusement préparer des réserves de nourriture pour l'hiver, et pour le siège. S'ils veulent prendre la cité, les Alamans devront passer à l'assaut. Pour l'heure cependant, ils se contentent de l'encercler. En Décembre, la ville tient toujours, mais ses réserves chutent rapidement.

Pendant ce temps, de l'autre côté du Rhin, les Vandales et les burgondes s'attaquent aux territoires ancestraux des francs ripuaires, et pillent sans vergogne la campagne, forçant bien des populations à la fuite et à l'exil, souvent vers des terres plus froide et plus rude encore que les leurs : chez les Frisons et les Saxons. Ici, ils rencontrent une certaine résistance de la part des populations locales, mais ne cela ne les inquiète pas outre mesure. Ainsi, les deux peuplades barbares constituent-elles un solide butin sur les territoires des Francs.

- Pertes des Romains : 900 Soldats professionnels.
- Pertes des Alamans : 5 499 soldats professionnels, 29 247 levées
- Pertes des Vandales : 1 627 soldats professionnels, 11 314 levées
- Pertes des Burgondes : 1 520 soldats professionnels, 9 498 levées

Les combats en Germanie inférieure ont causé la mort de 9 772 civils. 19 545 civils ont été contraints à la fuite vers les provinces d'Austrasie occidentale et orientale. La stabilité de la province baisse de 20%.
Les terres des Francs ripuaires ont été pillées. La stabilité de la province baisse de 20%. 42 277 civils ont été tués dans les combats et 85 835 ont été contraints à la fuite vers les terres d'Angrie et de Frise. Les Vandales et les burgondes ont détruit 26 niveaux de développement agricole, 11 niveaux de développement commercial, 3 niveaux de développement de production et 20 niveaux de développement militaire. Ils ont pillé 7450 deniers, 15 points de production et prit 6300 esclaves qu'ils se partagent équitablement.



Année 399 :

L'année commence en Janvier alors que les romains opèrent de grands mouvements de troupes en Italie, regroupant ainsi d'importantes armées vers le Trentin ou le point de rendez-vous de leurs armées a été défini. La première armée a atteindre le point de rendez-vous est l'armée de Ravenne, qui établit ses campements dans la plaine du Po à la fin du mois de Mars. Elle est rejointe en Mars par une importante armée de Marcomans, portant les troupes stationnées dans le Trentin à quelques 92 000 soldats. Cependant, ces transferts de troupes ne sont pas terminés. Ainsi, il faut atteindre Avril pour que Stilicon lui-même rejoigne ces forces, à la tête d'un peu plus de 30 000 hommes.

En Gaule, les Jutes se déploient le long de la Seine et en Austrasie occidentale pour établir une ligne de défense arrière et protéger les abords de la Seine, leurs forces fortifient abondamment leurs positions pour espérer arrêter un éventuel ost barbare qui pousserait jusque là. A la fin février, leurs défenses sont en place, assurant une ligne arrière très solide aux francs, aux marcomans et aux romains sur le front.

En Germanie, les Francs font mouvement et passent le Rhin rapidement, profitant d'un hiver particulièrement froid pour faciliter la traversée de leurs forces. Commandés par la Reine Emma, les francs se regroupent avec leurs alliés ripuaires et les troupes romaines. Ils assemblent ainsi une immense armée, forte de plus de 200 000 hommes, qui se regroupe sur les territoires conquis par les Alamans pour tenter un assaut à revers contre la forteresse de Colonia Agrippina. Cependant, les places fortes tenues par les Alamans sont autant d'épines dans leurs pieds qui ralentissent donc abondamment leurs efforts.

De l'autre côté du Rhin en revanche, les combats ont déjà débuté en Janvier. En effet, si les Burgondes et les Vandales semblent se retirer au sud, ils laissent néanmoins derrière eux une importante armée, chargée de harceler et de gêner le déplacement des armées Franques. Hors, les Francs ripuaires eux-mêmes, qui avaient prévu cette éventualité, ont déployé une importante armée, de quelques 40 000 hommes, contre les Vandalos-Burgondes, justement pour protéger la population. Des combats d'escarmouche et de brousse ensanglante les vallées et les collines des abords de la plaine Rhénane tandis que les moindres forêts deviennent de véritables coupe-gorges ... Les combats causent certes peu de pertes, mais tournent cependant rapidement à l'avantage des francs, qui repoussent les vandales et les Burgondes vers les profondeurs des forêts de Germanie, offrant à l'essentiel du peuple franc la possibilité de franchir le Rhin avec le reste de l'armée.

Dans le même temps, une petite armée est envoyée par les francs pour tenter de franchir le Rhin, mais ils tombent bientôt nez à nez avec les Burgondes et les Vandales, qui ont positionné un petit détachement le long du fleuve pour en défendre le passage. Malgré leurs solides positions défensives, les Burgondes et les Vandales, affrontant ici les francs à 10 000 contre 20 000, sont défaits par une charge brutale des fantassins francs, qui enfoncent littéralement la ligne ennemie. Après cette première action d'éclat, la bataille vire bientôt très nettement à l'avantage des francs qui détruisent un bon quart de l'armée Burgonde et Vandale et l'oblige à se replier vers leurs alliés Alamans avec de lourdes pertes. En février, les survivants Burgondo-Vandales de cette bataille atteignent Colonia Agrippina, ou les Alamans ont levé le camp début Janvier, ne laissant derrière eux qu'une petite armée d'un peu plus de 5000 hommes. Constatant l'arrivée des renforts francs, les Bataves et les francs enfermés dans la ville passent alors à l'assaut, tandis que les 20 000 francs ripuaires de la bataille des guets du Rhin rejoignent la ville pour porter secours aux Francs. Les Alamans s'efforcent d'opposer une résistance en se repliant et en harcelant les francs. Malgré cette résistance honorable, les francs perdent à peine 1000 hommes ce jour là, tandis que l'armée coalisée laisse près du quart de ses forces sur le champ de bataille. Le siège de Colonia Agrippina est ainsi levé, et les protecteurs francs de la ville sont alors acclamés en héros. Quelques heures après cette victoire, l'armée principale franco-romaine arrive sous les murs de la ville. Mais les combats sont terminés depuis longtemps.

Pendant ce temps là, les Alamans, n'ayant plus d'endroit ou se retirer après la prise des points de passage sur le Rhin, s'enfuient vers l'Austrasie Orientale ou ils savent que des groupes de fourrageurs de l'armée principale se trouvent toujours. En effet, les Alamans ont dispersé dans les provinces voisines de petits groupes de deux mille hommes pour procéder au pillage de ces provinces. Hélas, en Germanie supérieure, les Alémans tombent sur une province bien protégée, défendue par 30 000 limitanei mobilisés en hâte par l'Empire. Les alémans sont massacrés avant même de pouvoir piller, laissant 940 hommes dans les forêts de Germanie supérieure. Les survivants se replient en Austrasie. A partir de Mars, ils commencent le pillage de l'Austrasie et de la Gaule Belgique. En Austrasie, leurs forces se chiffrent à 13 000 hommes environs, puisque les Alamans fédèrent autour d'eux les armées des autres princes barbares, tandis qu'en Gaule Belgique, le groupe n'est qu'une petite force de 2 000 hommes.

Simultanément, les hordes Vandales et Burgondes rencontrent bientôt une imposante armée hunnique qui venait à leur secours en Germanie, à la mi-Février environ. Ils attendent l'arrivée des Alamans, qui les rejoignent en Mars, puis, constatant que leurs efforts ne seront plus utiles ici, ils se retirent et retournent en Norique pour parachever la conquête du territoire, qui est totale à la fin du mois de Juin. A la fin Septembre, la Norique est conquise, tandis que les Alamans, les Burgondes et les Vandales migrent vers les anciens territoires Alamans.

Pendant ce temps, en Mars, une grande armée Marcomane arrive du sud en Germanie inférieure, et tandis que ses troupes de choc restent en retrait, en Germanie inférieure, ils entreprennent la conquête de la Germanie inférieure, dont ils sont totalement maîtres à la fin de l'année.

Début Avril, les Alamans franchissent le Danube cette fois-ci, et pénètrent en Rhétie inférieure, initiant la conquête de la province. Simultanément, une importante horde de Roxolans franchit le Danube à l'Est, et tombe au coeur de la Germanie Seconde, s'attaquant aux troupes romaines stationnées sur place. Cette attaque surprise laisse les romains très surpris, et ils peinent à s'organiser. Il n'en faut guère plus aux Roxolans pour écraser totalement les Romains. Un tiers de la légion romaine est massacrée dans cette bataille, tandis que les Roxolans subissent moins de 5% de pertes. Leur victoire étant sécurisée, les Roxolans procèdent alors à un pillage en règle de la province, avant de se retirer de l'autre côté du Danube à la fin de l'année.

En Rhétie inférieure, les armées romaines laissées sur place jusqu'à la mi-février, sont parties pour rejoindre l'armée principale dans le Trentin, qu'elles rejoignent au même moment ou les Alamans franchissent le Danube. Ils entament une conquête rapide de la province, tout en pillant allégrement cette dernière. A la fin de l'année, prêt du tiers de la Rhétie est passée entre les mains des Alamans.

En Norique, tandis que la province tombe, et que les huns s'emparent de Vindobona sans coup férir, ces derniers déploient une imposante armée, forte de 134 000 hommes, en Illyrie. Ils passent la Dalmatie inférieure à la torche, tandis que deux armées s'occupent de la conquête de la Dalmatie septentrionale et de la Pannonie. Au mois de Juillet, la Dalmatie Septentrionale est conquise. La dernière forteresse de Panonnie tombe en Novembre.

- Pertes Franques ripuaires : 1530 soldats, 8091 levées
- Pertes Franques saliennes : 1300 soldats, 7200 levées
- Pertes Romaines : 1 050 soldats, 14700 levées
- Pertes Burgondes : 3 609 levées
- Pertes Vandales : 3 609 levées
- Pertes Alémanes : 2 400 levées
- Pertes Marcomanes : 8 700 levées
- Pertes Hunniques : 2 000 soldats, 22 670 levées
- Pertes Roxolanes : 315 soldats, 1 650 levées

Les Alamans ont pillé la province d'Austrasie Orientale, réduisant sa stabilité de 20%. Ils ont pillé 800 pièces d'or, prit 700 esclaves, et causer la mort de 4 076 civils, forçant 8 275 d'entre eux à l'exode. Leurs pillages ont causé la destruction de 4 niveaux de développement agricole, 1 niveau de développement commercial, 2 niveaux de développement militaire et réduit la centralisation de l'église de 3 points.
Les Alamans ont pillé la province de Gaule Belgique, réduisant sa stabilité de 5%. Ils ont prit 250 esclaves, causer la mort de 640 civils, et provoquer le départ de 1 300 d'entre eux. Un niveau de développement militaire a été détruit dans le pillage.
Les Roxolans ont pillé la province de Germanie seconde, réduisant sa stabilité de 20%. Ils ont prit 1550 esclaves et piller 1500 pièces d'or. Ils ont causer la mort de 12 003 civils et forcer 24 369 d'entre eux à l'exode vers les provinces de Gaule Lyonnaise et de Gaule chevelue. Ils ont détruit 11 niveaux de développement agricole, 1 niveau de développement commercial et 4 niveaux de développement militaire. La centralisation de l'Eglise a baissé de 9 points.
Les Alamans ont pillé la province de Rhétie inférieure, réduisant sa stabilité de 20%. Ils ont pillé 2450 pièces d'or et 5 points de production, et ont capturer 850 esclaves. 9 108 civils ont été tués dans le pillage et 18 492 d'entre eux forcés à l'exode vers les Alpes orientales. La stabilité de la province a décru de 20%.
Les Huns ont pillé la province de Dalmatie septentrionale. La stabilité de la province a baissé de 20%. Ils ont causé la mort de 21 945 civils et forcer 44 555 d'entre eux à l'exil vers le Trentin et la Vénitie-Frioul. 20 niveaux de développement agricole, 7 niveaux de développement commercial et 7 niveaux de développement militaire ont été détruits. La centralisation de l'Eglise a baissé de 20 points. Les huns ont pillé 4800 pièces d'or et prit 2 750 esclaves.
Les Huns ont pillé la province de Dalmatie inférieure. La stabilité de la province a baissé de 20%. Ils ont causé la mort de 10 019 civils et forcer 20 341 d'entre eux à l'exil vers les provinces de Prévalitane et de Dardanie. 9 niveaux de développement agricole, 3 niveaux de développement commercial et 3 niveaux de développement militaire ont été détruits. La centralisation de l'Eglise a baissé de 11 points. Les Huns ont pillé 2100 pièces d'or et prit 1200 esclaves.
Les combats en Germanie inférieure ont causé la mort de 8 522 civils et forcer 17 044 d'entre eux à l'exil vers les provinces de Gaule Belgique et d'Austrasie orientale. La stabilité de la province a été réduite de 20%.
Les combats en Norique ont causé la mort de 8 539 civils et 17 079 d'entre eux ont été forcés à l'exil vers les provinces des Alpes orientales et de Rhétie supérieure. La stabilité de la province a été réduite de 20%.
Les combats en Pannonie ont causé la mort de 30 468 civils et forcer 60 955 d'entre eux à l'exil vers les provinces de Dalmatie inférieure et supérieure. La stabilité de la province a été réduite de 20%.



Année 400 :

Les grandes invasions se poursuivent cette année alors que les Daces, sur le Danube multiplient les incursions en territoire impérial. Des rumeurs le long de la frontière prétendent en effet que les Costoboces et les Carpes auraient quitter leurs terres dans les grandes plaines de Pannonie pour se ruer sur l'Illyrie, et déferler en grand nombre dans les provinces de cette région. Ils en entament le siège des principales places fortes, et semblent avoir abandonner toute idée de pillages au profit d'une conquête armée. Il faut ainsi moins de trois mois à cette horde de Daces pour s'emparer de la province, et, ayant remporté une victoire rapide et éclatante, la horde s'empresse de poursuivre sa route vers l'Illyrie supérieure. En moins d'un mois, cette province est également conquise et début mai, Salona, de peur d'être affamée, ouvre ses portes aux conquérants Daces, qui s'emparent donc de toute l'Illyrie méridionale.

Simultanément, en Illyrie Septentrionale, les Scires conduisent leur propre invasion, ayant abandonné leurs propres terres, ils entrent dans la province à la faveur des destructions perpétrées par les huns l'année dernière. Forte d'un peu plus de 30 000 hommes, la province tombe sans coup férir en moins de trois semaines, et les Scires patientent alors jusqu'à la fin mai, date à laquelle leurs armées sont rejointes par les Costoboces et les Carpes. C'est à ce moment là que la Horde Dace est rejointe par les deux derniers peuples Daces : les Iazyges et les Hérules. Là, en Juin, sur les rives du Danube, les chefs Daces réunis annoncent alors l'élection d'un Roi des Daces et la formation d'une confédération Dace, vouée à écrasée tout ceux qui les ont trahis. Et une fois cet appel lancé, les guerriers Daces s'élancent, par bande de 20 000 hommes, en Panonnie, en Norique, dans les Alpes orientales et en Vénétie-Frioul, ou ils saccagent les provinces sans discontinuer jusqu'à la fin de l'année.

Alors que ces évènements tragiques se déroulent sur le front Est cependant, dans le saillant Rhéno-Danubien, Vandales, Burgondes et Roxolans se massent cependant pour une nouvelle incursion en Germanie Séquane. Cependant, à l'occasion d'une rencontre entre les trois chefs barbares, Gibica, le roi des Burgondes, leur annonce bientôt que lui et son peuple vont pénétrer en Germanie Seconde, non pas pour piller, mais pour s'y installer. Les chefs Vandales et Roxolans s'efforcent alors de persuader Gibica de renoncer à son entreprise, mais le chef burgonde a déjà rendez-vous à Augusta Raurica pour son baptême. Reconnaissant cependant qu'il n'a strictement aucune chance d'arrêter la horde Roxolane et Vandale coalisée contre lui, Gibica se rend sous les murs de Trêves avec son peuple, ou il espère recevoir le baptême. Cependant, à son arrivée, il trouve les portes de la ville close, et son peuple se masse alors sous les murs de la cité, en réclamant que son Roi soit autorisé à entrer. Mais trois jours durant, Gibica ne reçoit aucune réponse. Au quatrième jour, un matin de Février, toute une légion romaine, forte d'un peu plus de 40 000 hommes se masse alors devant son peuple. Comprenant qu'il a été roulé, Gibica ordonne à ses hommes de se mettre en ordre de bataille. Mais les Burgondes sont épuisés par leur longue marche et les romains prennent position tout autour d'eux, les encerclant totalement. Déterminé à vendre chèrement leur peau, les Burgondes font face pendant deux heures aux légions romaines. La bataille est sanglante, les pertes lourdes dans les deux camps. Mais les Burgondes sont néanmoins dominés, même si l'armée romaine est saignée à blanc. Gibica et sa garde d'honneur tiennent leur dernier carré, au milieu du champ de bataille, lorsqu'au loin retentissent soudainement des corps de guerre. Arrivant sur les arrières des romains, une large cavalerie roxolane, accompagnée d'une solide infanterie Vandale, arrivent alors au secours du Roi Burgonde. Les Roxolans enfoncent toute la ligne romaine par l'arrière, puis sont suivi d'une charge de l'infanterie lourde Vandale, tandis que les Burgondes, revigorés par cette offensive, redoublent d'efforts dans leurs contre-charges. C'est un jour noir pour Rome, qui laisse un peu plus de 20 000 morts devant les murs d'Augusta Raurica, tandis que les burgondes perdent un peu moins de 10 000 hommes. Assistant à la scène depuis les murs de la cité, la garnison d'Augusta Raurica se rend alors tandis que l'évêque local supplie Gibica de pardonner aux habitants, qui ne sont pas responsables des méfaits de leur Empereur ...

Les Burgondes, les Vandales et les Roxolans décident cependant qu'il est désormais temps de corriger l'Empereur, et ils se lancent à la conquête de la Germanie Séquane. Trois mois plus tard, en Mai, le Limes est franchit, et les armées des Vandales et des Roxolans déploient alors leurs bandes de pillards en Gaule hirsute. La province est passée à la torche. A la fin de l'année, enfin, les trois rois Burgondes, Vandales et Roxolans se rassemblent à Augusta Raurica, et conviennent que la cité sera remise entre les mains du Roi Gibica, ainsi que la Germanie seconde, comme le voulait le traité passé avec l'Empereur, et qui fut trahi en février ...

- Pertes des Daces : 27 951 levées
- Pertes des Romains : 2 921 soldats professionnels, 18 615 levées
- Pertes des Burgondes : 1 231 soldats professionnels, 13 769 levées
- Pertes des Vandales : 110 soldats professionnels, 9 863 levées
- Pertes des Roxolans : 7 400 levées

Les combats en Dalmatie septentrionale ont causé la mort de 15 152 civils et forcer 30 304 d'entre eux à l'exode vers les provinces de Prévalitane et de Dardanie. La stabilité de la province a décru de 20%.
Les combats en Dalmatie inférieure ont causé la mort de 15 902 civils et forcer 31 804 d'entre eux à l'exode vers les provinces de Prévalitane et de Dardanie. La stabilité de la province a décru de 20%.
Les combats en Dalmatie supérieure ont causé la mort de 4 775 civils et forcer 9 450 d'entre eux à l'exode vers les provinces de Vénitie-Frioul et d'Aquilée. La stabilité de la province a décru de 20%.
Les combats en Germanie Séquane ont causé la mort de 7 508 civils et forcer 15 016 d'entre eux à l'exode vers les provinces de Lugdunensis et de Gallia Hirsuta. La stabilité de la province a décru de 20%.

La province des alpes orientales a été pillée, contraignant 12 998 civils à l'exode vers le Trentin, et causant la mort de 6 402 d'entre eux. La stabilité de la province a décru de 20%. La centralisation de l'Eglise a décru de 2 points. Les Daces ont détruit deux points de développement agricole.
La province de Vénétie-Frioul a été pillée, contraignant 12 596 civils à l'exode vers le Trentin, et causant la mort de 6 204 d'entre eux. La stabilité de la province a décru de 20%. La centralisation de l'Eglise a décru de 7 points. Les Daces ont détruit 4 points de développement agricole, 3 points de développement commercial, 1 point de développement de production.
La province de Noricum a été pillée, contraignant 13 400 civils à l'exode vers la Grande Germanie et la Rhétie inférieure et causant la mort de 6 600 d'entre eux. La stabilité de la province a décru de 20%. La centralisation de l'Eglise a décru de 2 points. Les Daces ont détruit 5 points de développement agricole.
La province de Pannonie a été pillée, contraignant 12 328 civils à l'exode vers la Grande Germanie et la Grande Pannonie et causant la mort de 6 072 d'entre eux. La stabilité de la province a décru de 20%. La centralisation de l'Eglise a décru de 3 points. Les Daces ont détruit 4 points de développement agricole, 1 point de développement commercial, et 1 point de développement militaire.
La province de Gallia hirsuta a été pillée. 31 680 civils ont été tués dans les combats et 64 320 d'entre eux ont été forcés à l'exil vers les provinces de Touraine et d'Aquitaine supérieure. La stabilité de la province a décru de 20%. La centralisation de l'Eglise a décru de 24 points. Les Vandales et les Burgondes ont détruit 32 niveaux de développement agricole et 4 niveaux de développement commercial.

Les Daces ont pillé 3250 deniers, 5 points de production et prit 1000 esclaves.
Les Vandales ont pillé 3600 deniers et prit 2 888 esclaves.
Les Roxolans ont pillé 1200 deniers et prit 962 esclaves.



Année 401 :

Cette année, les barbares reçoivent le renfort d'une vaste horde d'Alains qui pénètrent en Germanie seconde et traversent les terres burgondes avec la bénédiction de Gibica. Les quatre rois barbares se retrouvent alors à Augusta Raurica, et tiennent leur conseil de guerre. Une fois leurs décisions prises, ils laissent en retrait leurs troupes professionnelles et déploient un grand nombre de levées dans toutes les provinces environnantes en trois offensives conjointes. En premier lieu, les Alains, soutenus par un peu moins de 60 000 Vandales et Roxolans pénètrent en Gaule Hirsute à nouveau cette année. La province tombe aux mains des Alains en moins d'un mois. Leur victoire remportée, dès début février, les Alains pénètrent alors en Touraine et en Austrasie Occidentale, et entreprennent alors la conquête de ces deux provinces. Dès Mars, la Touraine tombe aux mains des barbares, le Duc local n'ayant pas les moyens de lever une armée suffisamment nombreuse pour les repousser. Le mois suivant, c'est l'Austrasie qui tombe, tandis que les Alains mettent le siège devant Paris. La cité tombe en quelques jours malgré les fortifications voulues par la reine Emma, et les Alains, aussitôt, fort de leurs conquêtes rapides, les Alains s'aventurent jusqu'en Neustrie inférieure et en Austrasie Occidentale, qu'ils pillent allégrement. Au sud, en Touraine, ils s'emparent rapidement de la province, défont une première fois l'armée du Duc de la Loire avant de l'écraser définitivement le mois suivant, lorsqu'ils pillent l'estuaire de la Loire.

La seconde armée Barbare, forte de 80 000 hommes pénètre dans le Lyonnais au début du mois de Janvier, en moins de trois mois, la province est prise, et Lyon est aux mains des Burgondes.

Enfin, la troisième offensive barbare est conduite au travers des Alpes par une armée de 41 000 Burgondes, 20 000 Roxolans et 20 000 Vandales. Mais en Rhétie Inférieure, ces armées tombent née à née avec une garnison de 30 000 Romains qui s'efforcent alors de les retenir comme ils peuvent. Les Burgondes et les Vandales, constatant bientôt que toutes les armées romaines des environs font mouvement contre eux, et que dés février, ils seront confrontés à 120 000 romains, ils abandonnent rapidement l'offensive, en ayant infligé des pertes superficielles aux Romains, et en ayant eux-mêmes subis des pertes limitées.

Simultanément à ces nombreuses offensives, les Wisigoths passent à leur tour à l'attaque et envahissent l'Aquitaine supérieure et Toulouse en moins de deux mois, sans rencontrer la moindre résistance en face.

- Pertes des Alains : 24 110 levées
- Pertes des Vandales : 7 492 levées
- Pertes des Roxolans : 1 436 levées
- Pertes du Duché de la Loire : 1 200 levées
- Pertes des Burgondes : 4 645 levées
- Pertes romaines : 1 342 levées
- Pertes des Wisigoths : 5 250 levées

Les combats en Gaule Hirsute ont causé la mort de 5 672 habitants, et forcé 11 345 d'entre eux à l'exil vers la Touraine et l'Austrasie Occidentale. La stabilité de la province a baissé de 20%.
Les combats en Touraine ont causé la mort de 14 090 habitants et forcé 28 180 d'entre eux à l'exil vers la Loire et l'Anjou. La stabilité de la province a baissé de 20%.
Les combats en Austrasie Occidentale ont causé la mort de 21 116 habitants et forcé 42 232 d'entre eux à l'exil vers l'Austrasie Orientale et la Neustrie. La stabilité de la province a baissé de 20%.
Les combats en Toulouse ont causé la mort de 20 145 habitants et forcé 40 290 d'entre eux à l'exil vers la Narbonnaise. La stabilité de la province a baissé de 20%.
Les combats en Aquitaine supérieure ont causé la mort de 13 480 habitants et forcé 23 960 d'entre eux à l'exil vers la Narbonnaise. La stabilité de la province a baissé de 20%.
La province d'Austrasie Orientale a été pillée, causant la mort de 7 288 habitants et forçant 14 797 d'entre eux à l'exil vers la Germanie inférieure et supérieure. La stabilité de la province a baissé de 20%. Les Alains ont détruit 6 niveaux de développement agricole, 1 niveau de développement commercial et 2 niveaux de développement militaire. La centralisation de l'Eglise a baissé de 5 points.
La province de Neustrie inférieure a été pillée, causant la mort de 7 288 habitants et forçant 14 797 d'entre eux à l'exil vers la Gaule Belgique et le Domaine de Tournai. La stabilité de la province a baissé de 20%. Les Alains ont détruit 3 niveaux de développement agricole, 3 niveaux de développement commercial, 1 niveau de développement de production et 1 niveau de développement militaire. La centralisation de l'Eglise a baissé de 3 points.
La province de Loire a été pillée, causant la mort de 7 365 habitants et forçant 14 952 d'entre eux à l'exil vers l'Armorique. La stabilité de la province a baissé de 20%. Les Alains ont détruit 5 niveaux de développement agricole. La centralisation de l'Eglise a baissé de 2 points.

Les Alains ont pillé 3150 pièces d'or, 5 points de production et prit 1450 esclaves.



Année 402 :

La guerre arrive à un point de relative stagnation dans les Alpes cette année. Les Burgondes conduisent en effet des reconnaissances dans les provinces romaines des Alpes, mais se trouvent à chaque fois confrontés à des garnisons massives de 30 000 hommes, qui défendent solidement les accès à l'Italie. De ce fait, ils abandonnent toute perspective de raids en Italie et se replient sur des positions défensives au sein de leurs territoires. Ils n'en bougeront pas de toute l'année, tandis que les Romains restent également très statiques, se contentant simplement de regarnir le limes de Rhétie.

En Gaule par contre, les choses se réchauffent fortement alors que les Vandales et les Roxolans migrent au sud, quittant les territoires des Alains et pénétrant en territoire Wisigoth avec la bénédiction de leur roi Alaric Ier. Ils traversent ainsi l'Aquitaine et la Toulousaine avant d'entrer en territoire Suève, en Tarraconnaise. Là, les Suèves, qui se sont soigneusement préparés pendant plusieurs années à cette éventualité, opposent une résistance de tous les instants aux quelques 150 000 barbares qui tentent la conquête de la Province. Leurs forts sont bien garnis, et reçoivent bientôt le renfort de 15 000 hommes de l'Armée de Ricimer, venus d'Aragon, qui harcèlent les troupes Barbares tout au long de leur conquête. Leur résistance est plus qu'honnorable, mais la province tombe néanmoins aux mains des barbares qui la confient provisoirement aux Roxolans. En Octobre, la Tarraconnaise est entre les mains des Vandales, et au début Novembre, l'Armée Barbare met le siège devant Tarragone. La ville, terrifiée devant l'ampleur de l'armée d'invasion, se rend, après avoir reçu la promesse qu'elle ne serait pas pillée. Puis, les Vandales et les Roxolans passent en Hispanie ultérieure. Laissée sans garnison, la province tombe avant Noël. Les Barbares sont maintenant en Hispanie, et ils y sont bien implantés. Quant aux Suèves ayant survécu à cette année sanglante, ils se replient bientôt en Aragon.

Pendant ce temps, en Gaule, les Francs Saliens, désormais devenus des vassaux des Francs ripuaires, passent le Rhin en Janvier, et traversent le Royaume pour se rendre en Austrasie, leurs nouvelles terres, où les Bagaudes détruisent, pillent et massacrent en toute liberté. Suffisamment confiants pour se livrer à une bataille rangée, les Bagaudes accueillent bientôt les francs ripuaires près de Troyes, où ils établissent une position fortifiée et occupent une colline pour les attendre. Les hommes de Théodémir ne perdent cependant pas leur calme et encerclent progressivement la colline en harcelant les flancs des rebelles. La préparation soigneuse des bagaudes leur évite certes une défaite qui mettrait un terme à leur rébellion, et permet aux trois-quarts de leur armée de s’échapper. Cependant, ils échouent à infliger des pertes significatives aux francs qui, de ce fait, les poursuivent à travers l’Austrasie jusqu’aux frontières du territoire Alain ou ils les confrontent à nouveau dans une seconde bataille rangée en Mai. Cette fois ci, les rebelles sont désespérés, et ils tentent donc une attaque frontale et brutale contre les francs, qui, eux, économisent leurs troupes et attaquent en trois vagues d’assaut successives. Malheureusement pour les rebelles, la bataille est de courte durée. Ils sont écrasés une seconde fois, et les survivants se dispersent alors dans la campagne environnante. La révolte a vécu.

Dans le même temps, les Francs ripuaires, au nord, déploient leurs forces contre la ville de Paris, et vont se livrer à des pillages en Austrasie occidentale. En février, commence le long siège de Paris, qui durera jusque fin Novembre, la ville ayant été renforcée par 4000 Alains, qui résistent comme ils le peuvent aux Francs. Au départ, ils espèrent obtenir le renfort d’une importante armée Alaine stationnée en Gaule Hirsute, mais les nouvelles du sud sont particulièrement mauvaises, puisque les Wisigoths se sont également lancés à l’attaque des provinces Alaines, comme nous le verrons. Dans le même temps, en Austrasie Occidentale, à partir de Juin, ce sont les francs saliens qui passent à l’assaut. De ce fait, laissée sans renforts, Paris retombe aux mains des Francs ripuaires à la fin du mois de Novembre. Les Alains qui s’étaient installés en ville, sont massacrés.

Revenons en Juin cependant, alors que les Francs ripuaires mènent leur offensive en Austrasie Occidentale. Ils sont ici confrontés à de solides défenses Alaines, les progrès sont lents, mais à la fin de l’année, les deux tiers de la province sont repassés entre des mains franques.

En Touraine et en Gaule Hirsute, les Wisigoths passent à l’attaque, après avoir laissé les Vandales et les Roxolans s’échapper de la nasse ainsi construite par les principaux foedus impériaux. Ils envahissent les deux provinces en deux armées conjointes, mais trouvent aussi toutes les places fortes abondamment garnies par les Alains. Leurs efforts sont lents et à la fin de l’année, en Touraine, les wisigoths se sont emparés d’un peu plus du quart de la province, en Gaule Hirsute, c’est un peu plus du tiers de la province qui est prise.

- Pertes des Bagaudes : 23 719 levées
- Pertes des Francs saliens : 1074 soldats professionnels, 11 534 levées
- Pertes des Francs ripuaires : 320 soldats, 900 levées
- Pertes des Alains : 4 000 levées
- Pertes des Wisigoths : 2 920 levées, 800 soldats
- Pertes des Vandales : 1 744 soldats, 21 285 levées
- Pertes des Roxolans : 7 502 levées
- Pertes des Suèves : 3 360 soldats, 8 240 levées

Les combats dans la province de Tarraconnaise ont causé la mort de 25 232 civils et forcé 50 464 d’entre eux à l’exil vers les provinces d’Aragon et des Pyrénnées. La stabilité de la province a décru de 20%.
Les combats dans la province d’Hispanie citérieure ont causé la mort de 27 096 civils et forcé 54 192 d’entre eux à l’exil vers les provinces d’Afrique romaine (toutes). La stabilité de la province a décru de 20%.
Les combats dans la province d’Austrasie Orientale ont causé la mort de 14 936 habitants et forcé 29 872 d’entre eux à l’exil vers les provinces de Germanie inférieure et supérieure.
A Paris, 5 000 colons Alains fraîchement installés ont été massacrés. La stabilité de la ville a décru de 20%.
La province d’Austrasie Occidentale a été pillée, causant la mort de 3 135 habitants et forçant 6 365 d’entre eux à l'exil vers la Gaule Hirsute et le Lyonnais. Les francs ont détruit deux niveaux de développement agricole, 1 niveau de développement commercial et 1 niveau de développement militaire. La centralisation de l'Église a baissé de 2 points.

Les Francs ripuaires ont pillé 600 pièces d’or et pris 350 esclaves.



Année 403 :

Les combats reprennent de plus belle cette année dans le territoire fraichement conquis par les Alains. La contre-attaque Franco-Wisigothique se poursuit encore cette année, avec le renfort de 10 000 Jutes et un peu plus de 17 000 Romains en Touraine. Sur ce front d'ailleurs, le concours des Wisigoths, qui contrôlent déjà le sud de la province, est décisif. L'assaut conjugué des troupes coalisées permet ainsi la chute de la province en Septembre, occasionnant des pertes sévères pour les deux parties cependant. Toutefois, un problème politique succède presque immédiatement au conflit. En effet, les troupes wisigothiques remettent les places fortes qu'ils ont capturé au jeune Duc de la Loire, qui refuse tout simplement de rendre les places qu'il a capturé à son grand-père, tandis qu'au nord, les Jutes se sont emparés de nombreuses forteresses, relevant de l'obédience du Duc d'Anjou. Entre Octobre et Décembre, le vassal et ses alliés wisigoths, et son seigneur, se regardent ainsi en chien de faïence alors qu'aucun compromis n'a put être trouvé, l'un comme l'autre revendiquant toute la province.

En Gaule Hirsute, les Wisigoths, forts d'une armée de 30 000 hommes, poursuivent leur progression et s'emparent d'une bonne partie de la province cette année, qui vient s'ajouter à leurs conquêtes de l'année dernière. Désormais, seules une poignée de forteresses et de cités Alaines résistent encore à l'invasion Wisigoth. Pendant ce temps, en Austrasie, les combats se poursuivent alors que les Alains ont put rassembler sous leurs bannières une petite armée de 18 000 hommes afin de repousser les francs. Cependant, leurs caisses se vident de plus en plus et il ne faut pas douter du fait qu'ils conduisent là leur baroud d'honneur. Ceci dit, c'est déterminés qu'ils marchent à la rencontre des quelques 66 000 Francs Saliens qui s'opposent à eux. Ils tentent ainsi le siège de Orléans, mais l'armée de secours franque s'en vient rapidement les confronter. Toutefois, occupés à assiéger les territoires Alains, les francs ne pourront pas être investis au maximum dans la bataille, et c'est peut-être là que se situe la chance des Alains. En outre, ces derniers ont choisi le champ de bataille, et c'est là leur chance et leur force. Ainsi, ils se sont barricadés au sud de la Loire, et ont soigneusement préparé leur dispositif défensif pour accueillir l'armée franque. La plupart de leurs cavaliers ont mit pied à terre, et l'essentiel de leur armée se bat à l'aide de ses arcs courts et de piques. En cette fin de mois de mars, les Alains accueillent les francs Saliens comme il se doit, et si les proportions en matière de pertes sont clairement à l'avantage des Francs, la victoire est néanmoins entre les mains Alaines en ce jour. 3 480 Alains sont tombés au champ d'honneur, tandis qu'en face, le double de francs ont été tués dans les combats. Forts de cette victoire, les Alains poursuivent donc les francs pendant tout le mois d'Avril, et les retrouvent à nouveau à proximité de Troyes. Les francs se sont toutefois réorganisés et offrent cette fois un front uni à leurs ennemis. Cette fois-ci à nouveau pourtant, les Alains parviennent à rendre la bataille très compliquée pour les francs, causant plus de 5000 morts dans leurs rangs. Cependant, l'armée Alaine s'affaiblit de plus en plus et les francs ont bien l'intention d'en profiter. En effet, il est très difficile de déterminer un vainqueur à cette bataille. Les Alains ont certes tenu leurs lignes, mais les francs se sont montrés tout aussi audacieux dans leurs attaques. Cela va cependant rendre plus compliquée leur conquête de l'Austrasie. Toutefois, c'est à peu prêt à cette période de l'année que les Alains comprennent que la guerre en Touraine est perdue. Ainsi, prêt de Guéret, une petite armée Alaine de 2 400 hommes fait sa jonction avec l'armée principale, et alors que les Francs repartent à l'offensive, les Alains viennent à nouveau les confronter sur la Loire. Cette fois encore, les Alains parviennent à remporter une "victoire", même si elle leur coûte extrêmement cher.

Ces trois batailles ont cependant considérablement affaibli les Francs dans leur offensive. Et alors qu'au début de l'année, la conquête totale de la province dans l'année était une certitude, elle devient désormais beaucoup plus complexe à réaliser. A la fin de l'année, les deux armées se replient ainsi chacune de leurs côté de la ligne de front. Les progrès des francs ont été particulièrement faible grâce à cette triple victoire Alaine, cependant, sur tout les autres fronts, les Alains ont été battus à plate couture. Et si le moral est haut dans leur armée, certains chefs de guerre parlent déjà d'abandonner ces territoires et de reprendre les campagnes de pillage. Sauf que la tribu n'a pas les fonds pour tenter pareille initiative.

Plus au sud, en Hispanie, les Suèves lancent une offensive sur la Tarraconnaise, laissée sans défense par les Vandales et les Roxolans, dès le mois de Janvier, avec le soutien de 5 000 Marcomans venus du nord. En quatre mois, ils ont repris le contrôle de leurs possessions, et se mettent aussitôt en marche vers Tarragone, qu'ils prennent également trois mois plus tard. C'est à peu prêt à ce moment qu'ils reçoivent le soutien d'une armée romaine forte de 80 000 hommes venus d'Italie. Mais les Vandales et les Roxolans ne sont plus là depuis longtemps. En effet, en Janvier, depuis l'Hispanie Ultérieure, leur immense horde a pénétré en Hispanie Citérieure pour débuter le siège des principales places fortes tenues par les Romains. Là, une petite armée romaine de 6 000 hommes a tenté de les déranger par de petits raids et de menues offensives sur leur train de ravitaillement, mais cela ne fut guère suffisant à gêner l'avancée des barbares. Moyennant des pertes légères, ils ont littéralement écraser cette armée sous le nombre, faisant de nombreux prisonniers dans la manœuvre, avant de reprendre leurs sièges. Ils progressent d'autant plus rapidement que la réponse romaine tarde à arriver. En effet, si Rome a rassemblé une importante armée de 30 000 hommes en Celtibérie, bientôt rejointe par 27 000 Suèves environ, la dernière armée de renfort doit venir depuis Carthage, et il lui faut ainsi pas moins de huit mois pour rallier ses troupes alliées. Cependant, à la fin Août, les africains sont là, avec une armée de 30 000 hommes également, portant donc le total de l'armée romaine à 87 000 hommes environ. C'est alors que les Romains marchent contre les Vandales et les Roxolans, qui ont cependant largement surveillé ces rassemblements depuis le début de l'année. Et dès que le signal de l'offensive est donné, leurs troupes professionnelles, restées en Hispanie Citérieure, se mettent également en marche pour rallier la horde. Les deux immenses armées se rencontrent prêt de Murcie, ou les Vandales et les Roxolans ont choisi d'attendre les Romains. Ils préparent en effet soigneusement leurs positions depuis le début de l'hiver, sachant pertinemment que la grande armée qui se regroupe dans la province voisine leur est destinée. Ils ont donc érigé une position fortifié au sommet de la Sierra de Pila, et attendent les romains, sachant pertinemment que ces derniers viendront les rencontrer puisqu'il n'y a rien d'autre à attaquer pour remporter la guerre. Bien préparés, déterminés, et en supériorité numérique, les barbares attendent de pied ferme l'armée romaine, pour qui la bataille ne s'annonce clairement pas avantageuse. Et c'est pourquoi, plutôt que de se consacrer pleinement à la bataille par une attaque frontale, les Romains choisissent plutôt de confronter les Vandales et les Roxolans dans une série de petites attaques de harcèlement. Malgré cela, la position avantageuse des Roxolans et des Vandales et leurs bonnes préparations leurs permettent ici de remporter une victoire éclatante sur les romano-Suèves, celle-ci ne les retardant même pas dans leur conquête de la province. A la fin de l'année, l'Hispanie Ultérieure tombe entre leurs mains, tandis que Romains, Suèves, et Africains se retirent vers les Hispanies inférieures et supérieures, ainsi que dans les murs de Carthagène pour en renforcer les défenses.

- Pertes des Alains : 10 585 levées et 4 599 soldats.
- Pertes des Wisigoths : 2 880 levées et 320 soldats.
- Pertes du Duché d'Armorique : 800 levées.
- Pertes des Romains : 19 969 levées et 395 soldats.
- Pertes du Duché d'Austrasie : 16 469 levées et 3 528 soldats.
- Pertes des Vandales : 11 208 levées, 250 soldats
- Pertes des Roxolans : 4 497 levées, 125 soldats
- Pertes des Africains : 3 380 levées, 2 462 soldats
- Pertes des Suèves : 1 690 levées, 1 231 soldats

Les combats en Touraine ont causé une baisse de 20% de la stabilité. 15 997 civils ont été tués dans les combats et 31 994 d'entre eux ont fuit vers la Gaule Lyonnaise et la Germanie Sequane.
Les combats en Austrasie ont causé une baisse de 20% de la stabilité. 21 293 civils ont été tués dans les combats et 42 586 d'entre eux ont fuit vers les provinces d'Austrasie Orientale et de Haute Neustrie.
Les combats en Tarraconnaise ont causé une baisse de 20% de la stabilité. 2 153 civils ont été tués dans les combats et 4 306 d'entre eux ont fuit vers la Narbonnaise et les Baléares.
Les combats à Tarragone ont causé une baisse de 20% de la stabilité. 700 civils ont été tués dans les combats et 1 400 d'entre eux ont fuit vers les Baléares.
Les combats en Hispanie ultérieure ont causé une baisse de 20% de la stabilité. 9 779 civils ont été tués dans les combats et 19 558 d'entre eux ont fuit vers l'Hispanie supérieure et l'Hispanie inférieure.



Année 404 :

Cette année, les Francs réduisent leurs efforts contre les forces alaines, préférant replier leurs soldats et les constituer en une petite armée pour aller directement confronter les armées alaines, et se débarrasser définitivement de cette menace. Théodémir en personne prend la tête d'une petite armée d'un peu plus de 8000 hommes, qui reçoit cependant rapidement le renfort de 8 540 goths. Conjointement, ces deux armées engagent alors la poursuite de l'armée alaine. Plus au sud, les Wisigoths ont en effet réduit leurs armées assiegeant les pièces fortes Alaines, ce qui fait qu'à la fin de l'année, en Gaule Hirsute, ils n'ont toujours pas vaincu les dernières forteresses alaines, retranchées autour de l'oppidum de Semur-en-Auxois. Un long siège commence autour de cette place-forte ou les alains se sont retranchés, les wisigoths construisant une circonvallation autour de la forteresse pour parfaire l'encerclement. Au nord, les francs en Austrasie progressent relativement rapidement, leurs armées se préparant à confronter les Alains prêt de Issoudun. C'est alors que la reine Emma, des francs ripuaires, rejoint personnellement ses vassaux à la tête d'un peu plus de 23 000 hommes. Au total, ce sont un peu moins de 40 000 francs et Wisigoths qui se préparent à batailler contre un peu moins de 11 000 Alains. Les Alains se défendent bien certes, mais laissent plus du quart de leur armée sur le champ de bataille, tandis que les francs perdent un peu plus de 1000 hommes, la victoire est cette fois définitivement Franque. Après cet affrontement, les Alains se replient derrière leurs lignes, désormais certains que ces batailles ne leur donneront plus l'ascendant dans la guerre.

En Hispanie, les deux camps se sondent mutuellement pour déterminer les mouvements de troupes adverses, mais les Vandales et Roxolans semblent aussi avoir rassembler une grande quantité de vivres et de chevaux pour préserver la mobilité de leurs hordes. C'est alors que les Romains s'aperçoivent que les territoires Vandales et Roxolans ont été laissés sans garnisons. Aussitôt, trois légions d'auxiliaires, soit 15 000 levées, quittent Tarragone pour marcher sur les terres vandales du sud. Cependant, sitôt les Vandales informés de ces mouvements par leurs éclaireurs, ils se mettent en route pour intercepter cette armée de conquête. A la mi-janvier, 15 000 auxiliaires romains sont confrontés à un peu moins de 115 000 Vandales et Roxolans. Certains que leur destin se trouve devant eux, les romains battent aussitôt en retraite, mais sont rattrapés par la cavalerie roxolane sur l'Ebre, à quelques kilomètres de Tortosa. Les Roxolans leurs coupent l'accès aux guets, suivant l'armée romaine comme leur ombre. Finalement, le 20 Janvier, la horde Vandale arrive à son tour. Les Roxolans et les Vandales engagent alors une bataille unidirectionnelle. Les romains sont écrasés et se replient à Tarragone, qu'ils garnissent aussitôt au mieux de leurs effectifs pour éviter que les Vandales ne reviennent vers la ville. Les barbares sont donc toujours maîtres du terrain lorsqu'à la mi-février, le Duc d'Aragon, à la tête de la coalition Marcomane, Romaine et Vandale, pénètrent en Celtibérie. Ils se savent menacés par les barbares sur leurs flancs, mais le Duc d'Aragon décide malgré tout de franchir son propre Rubicon : l'Ebre. Les Vandales et les Roxolans, naturellement, se pressent contre eux aussitôt, à toute allure, et à la fin du mois de Février, ils sont à proximité du petit village de Siguenza, à un jet de pierre de la grande armée romaine, forte de 82 000 hommes. A nouveau en infériorité numérique, les Romains envoient des messages à l'aide à l'armée d'Hispanie inférieure, qui vient juste de terminer son rassemblement. Le Duc d'Aragon sait cependant que les renforts arriveront trop tard, mais il est malgré tout déterminé à tenir le terrain aussi longtemps que possible. Il choisit donc de harceler les troupes barbares et de privilégier de petites escarmouches à de grandes batailles rangées. Sauf que les vandales ont parfaitement vu venir le coup. De petits bataillons de cavalerie mobiles massacrent les romains dans les collines de Celtibérie, puis, leur forfait accompli, les vandales se replient tandis que les romains battent en retraite vers le nord, la queue entre les jambes. La bataille de Siguenza est une catastrophe pour les romains, qui laissent un peu moins de 16 000 hommes décédés dans les champs et les forêts de Siguenza, tandis que les Vandales ont à peine perdu un peu plus de 2000 hommes. C'est une horde dépenaillée et affaiblie qui se retire vers l'Aragon, le moral en berne et la fatigue des combats s'accumulant. Comprenant la vulnérabilité globale dans lequel il se trouve, le Duc d'Aragon décide de se fortifier dans sa province et d'envoyer des contingents fortifier les provinces de son père.

Au sud, à la mi-février, le commandant byzantin, envoyé pour appuyer les romains, reçoit les nouvelles du nord. Comprenant qu'il est seul contre les Vandales, et voyant le moral de son armée dépérir après l'annonce du massacre de Siguenza, il préfère ne pas mener d'attaques contre les Vandales. Il se place en défense sur une position soigneusement étudiée, ayant bien compris que les Vandales viendront lui régler son compte après avoir vaincu l'armée du nord. Il commande toutefois une armée relativement impressionnante, forte de 91 000 hommes. Tout le mois de Mars se déroule sans nouvelles des Vandales, sinon les rapports réguliers d'éclaireurs qui l'informent qu'ils sont confrontés à des combats de brousse contre la cavalerie roxolane dans le nord. Le général hésite longuement, mais finalement, début avril, il reçoit les rapports de ses agents. L'Armée Vandale marche contre lui. Persuadé qu'il n'a aucune chance de remporter ce combat, et désireux de sauver un maximum de vies humaines, il abandonne le combat et se replie en Hispanie Vettone avec toutes ses troupes, ou il se retranche. Sans doute évite-t-il là un nouveau désastre aux romains.

Finalement, à la fin de l'année, les Vandales n'ont conquis aucune province, et piller aucun territoires, privilégiant une stratégie qui visait plutôt à détruire l'armée Romaine. Et cette stratégie a été un grand succès. Cette année, les Vandales n'ont perdu que 3 000 hommes, quand les romains ont laissé 20 000 soldats sur le champ de bataille.

- Pertes Wisigoths : 1 774 levées, 294 soldats
- Pertes Franques : 370 levées, 294 soldats
- Pertes Austrasiennes : 3 781 levées, 294 soldats
- Pertes Alaines : 1 426 levées, 1 422 soldats
- Pertes romaines : 11 063 levées, 4 587 soldats
- Pertes Vandales : 1 659 levées, 373 soldats
- Pertes Roxolanes : 829 levées, 198 soldats
- Pertes suèves : 2 906 levées, 2 293 soldats
- Pertes Marcomanes : 250 soldats

Les combats en Touraine ont causé une baisse de 20% de la stabilité. 15 997 civils ont été tués dans les combats et 31 994 d'entre eux ont fuit vers la Gaule Lyonnaise et la Germanie Sequane.
Les combats en Austrasie ont causé une baisse de 20% de la stabilité. 21 293 civils ont été tués dans les combats et 42 586 d'entre eux ont fuit vers les provinces d'Austrasie Orientale et de Haute Neustrie.
Les combats en Hispanie ultérieure ont causé une baisse de 20% de la stabilité. 8 321 civils ont été tués dans les combats et 16 642 d'entre eux ont fuit vers les provinces d'Aragon et de Burgos.
Les combats en Celtibérie ont causé une baisse de 20% de la stabilité. 13 628 civils ont été tués dans les combats et 27 257 d'entre eux ont fuit vers les provinces d'Hispanie inférieure et d'Hispanie Vettone.
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