[398-399] Usurpation de Galler

Année 398 :
L'Orient est en plein troubles alors que le Général romain Galler a obtenu le soutien d'une partie conséquente de l'Orient afin de soutenir ses revendications au trône impérial. Fort d'une armée massive, d'environ 50 000 hommes, il a ainsi quitter les provinces de Judée pour se lancer à la conquête du Levant avec toute son armée. Dans le même temps, une importante armée impériale a quitté Constantinople pour se porter à sa rencontre. Lorsqu'enfin, celle-ci arrive aux portes de la Syrie et d'Antioche et Alexandrette, le tiers du Levant est déjà tombé aux mains de Galler. Sans se départir de leur calme, les troupes impériales se divisent alors. Pendant que 7000 hommes s'en vont sécuriser l'Assyrie, pour une campagne qui sera sans doute aussi longue que complexe, cinq mille autres s'en vont tenter de prendre Antioche. Cependant, les murs de la ville sont imposants, et la petite armée envoyée autour d'icelle est clairement insuffisante à en parfaire l'encerclement.

Pendant ce temps, l'Armée principale Romaine, désormais forte de 53 000 hommes s'en vient confronter les troupes de Galler, fortes de 49 500 hommes devant les murs de Sidon en une large bataille rangée. Les deux armées se rencontre donc devant les murs de la ville le 15 Mai. Les romains choisissent ici une stratégie classique de la légion, constituant un important mur de bouclier et progressant lentement sur le champ de bataille, tandis que les troupes de Galler adoptent une stratégie plus brutale : un centre fort cherche à enfoncer la ligne Romaine tandis qu'une horde de cavalerie légère les harcèle sur les flancs. La bataille tourne rapidement à l'impasse et les deux armées se retirent. Si l'Histoire retiendra la bataille de Sidon comme une victoire d'Arcadius, dans les faits, elle n'en reste pas moins très coûteuse, et l'armée de Galler est très loin d'être défaite. Celle-ci abandonne cependant sa conquête du Levant pour se replier en Judée. Et pendant qu'Arcadius reprend les territoires occupés par Galler pendant l'Hiver, ce dernier s'en va assiéger Jerusalem, Jerash, et Bostra. En septembre, lorsque Arcadius s'est à nouveau rendu maître du Levant, Galler est toujours sous les murs de Jerash, ou la ville commence sérieusement à manquer de vivres. Arcadius se rue donc au secours de Jerash, et le 22 Octobre, l'Empereur s'en vient confronter l'usurpateur directement sur le champ de bataille. Cette fois-ci, il choisi, une stratégie en étau avec un centre affaibli pour tenter d'encercler l'armée de Galler, tandis que l'usurpateur choisit une stratégie très défensive. A nouveau, la bataille est meurtrière, quoique serrée, et à nouveau Galler préfère abandonner le terrain plutôt que de persévérer dans un siège compliqué avec une armée impériale sur ses talons. Il se replie au sud, vers le Sinaï, resté loyal à l'Empereur Arcadius, tandis que ce dernier entame la coûteuse reconquête de la Judée. A la fin Décembre, le nord est de nouveau sous contrôle impérial tandis que le sud reste sous l'influence de Galler. Dans le même temps, dans le Sinaï, l'Armée de Galler, forte d'un peu plus de 40 000 hommes, s'est emparé du nord de la province, et en contrôle une bonne moitié à présent.

En parallèle à tout ces combats, les Romains transportent, au début de l'année, une petite armée, forte de 5000 hommes, pour reconquérir les berges du nil. Leurs efforts sont cependant restant globalement infructueux, et par manque de troupes, ils n'ont put sécuriser que les abords directs de l'oasis du Fayoum.


- Pertes Romaines : 6 709 soldats professionnels, 7 171 levées.
- Pertes Egyptiennes : 8 300 soldats professionnels, 10 115 levées.

Les combats dans le Levant ont causé la mort de 7 191 civils, et 14 382 ont été forcés à l'exil. Ils se sont réfugiés dans les provinces de Crêtes et de Rhodes. La stabilité du Levant baisse de 20%
Les combats en Judée ont causé la mort de 9 834 civils, et 19 667 ont été forcés à l'exil. Ils se sont réfugiés dans les provinces de Crêtes, de Rhodes et d'Arabie Pétréenne. La stabilité de Judée baisse de 20%
Les combats dans le Sinaï ont causé la mort de 5 376 civils et 10 752 ont été forcés à l'exil. Ils se sont réfugiés dans les provinces d'Arabie Pétréenne et de Grande Arabie Pétréenne. La stabilité du Sinaï baisse de 20%

Alors que les progrès réalisés par l’armée impériale l’année dernière ont été réduits à néant par des soulèvements favorables à Galler au Levant, les troupes impériales poursuivent néanmoins la guerre cette année, recevant le renfort d’une armée de 17 000 hommes dans le port de Césarée à la mi-mars.

En Egypte, les cinq légions stationnées au Fayoum reçoivent pour instruction de mobiliser 30 000 levées supplémentaires, tandis qu’une armée venue d’Afrique, débarquée début Avril dans le Delta du Nil vient rejoindre ces forces, portant l’armée à un total de 47 000 hommes. Ces troupes s’établissent alors dans les forteresses du Delta du Nil et en assurent la défense.

Ailleurs dans l’Empire, de petites armées, d’un millier d’hommes à chaque fois, s’en viennent mettre le siège devant les villes de Corinthe, de Nicomédie, d’Antioche, d’Alexandrie et d’Alexandrette. Ces sièges promettent toutefois d’être encore long, car à la fin de l’année, les cités sont toujours solidement défendues et leurs réserves restent très conséquentes. Dans le même temps, en Assyrie, une petite armée de 1000 hommes vient sécuriser les territoires conquis l’année dernière. Dans le même temps, les forces locales déployées l’année dernière quittent ce front et descendent à présent vers la Judée, recevant le renfort de 30 000 levées mobilisées au sein du Levant. Cette armée commence alors le siège des places-fortes du Levant avec 20 000 hommes, tandis que le reste de l’armée continue sa marche au sud, ignorant les menaces pour rejoindre la judée. Elle y parvient en Mars, mais subit des pertes sévères lors de sa traversée du Levant. Dans cette province d’ailleurs, la progression se fait lentement, et les pertes civiles comme militaires sont relativement lourdes.

Au total, ce sont donc 67 000 hommes qui se rassemblent en Judée : 32 000 soldats professionnels et 35 000 levées, qui reprennent le siège des places fortes de Judée à partir du mois de Mars. Avant Juin, les dernières forteresses de Judée sont tombées. Seule reste la citadelle de Jerash, royalement ignorée par les troupes impériales qui reconquièrent la Judée.

Pendant ces six mois, Galler ne chôme cependant pas dans le Sinaï, et utilisant la province comme base arrière, il lève de nouvelles troupes, réorganise ses troupes et porte leur nombre à 70 000 hommes. Puis, estimant qu’il est maintenant suffisamment préparé, il rassemble ses forces à proximité de la bande de Gaza, et notamment de la ville d’Ascalon, où il attend les armées impériales patiemment pendant un peu plus d’un mois. Au début du mois de Juillet, les deux armées se font face, dans une grande plaine devant la cité. A la bataille d’Ascalon, alors que les troupes de Galler cherche à élaborer une stratégie fondée sur le contrôle du terrain, celles d’Arcadius choisissent plutôt de conduire une solide percée au centre de la formation ennemie, en s’appuyant sur leur infanterie lourde. L’Empereur remporte ici une victoire, mais il serait présomptueux de la considérer comme totale. Il laisse en effet 10 000 hommes sur le champ de bataille, tandis que Galler en perd 14 000. Malgré sa défaite, Galler parvient cependant encore à s’échapper. Il se replie dans le Sinaï où il sait pouvoir compter sur le terrain et le soutien de la population locale. Poursuivre Galler seul, dans le Sinaï, serait particulièrement dangereux, aussi l’Empereur abandonne-t-il sa campagne d’Egypte et rapatrie ses propres forces vers Galler, afin de tenter de l’encercler dans les montagnes. Il ajoute ainsi 47 000 hommes à son armée et reprend sa progression.

Pendant tout l’été, les deux armées se poursuivent dans la montagne, tandis que les troupes impériales sont la proie de harcèlements constants de la part des Egyptiens. Le soutien alimentaire est quasiment inexistant, et les troupes sont épuisées aussi bien dans les rangs impériaux que dans ceux de Galler. Cependant, à la fin Octobre, l’usurpateur est finalement acculé au pied du Mont Sainte-Catherine. Là, la bataille est l’inverse total de ce qui s’est passé à Ascalon : les troupes de Galler sont rapidement encerclées, et écrasées malgré une lutte acharnée. A la fin de la journée, l’usurpateur est capturé et éxécuté, son armée a été saignée à blanc et les romains font de très nombreux prisonniers …

- Pertes romaines : 15 093 levées, 11 166 soldats professionnels
- Pertes africaines : 200 légionnaires, 1327 levées
- Pertes Égyptiennes : 8 140 soldats professionnels, 20 348 levées

Les combats au Levant ont dégradé la stabilité provinciale de 20%, et causé la mort de 17 456 civils et forcé 34 912 d’entre eux à l’exode vers les provinces d’Arabie Pétréenne, de Grande Arabie pétréenne, des territoires Scinites et de l’Orée du désert d’Irak.
Les combats en Judée ont dégradé la stabilité provinciale de 20%, et causé la mort de 28 674 civils et forcé 57 348 d’entre eux à l’exode vers les provinces du Sinaï, d’Arabie Pétrenne et de Grande Arabie Pétréenne.
Les combats dans le Sinaï ont dégradé la stabilité provinciale de 20% et causé la mort de 9 965 civils, et forcé 19 930 d’entre eux à l'exil vers la Judée, le Delta du Nil et l’Arabie Pétréenne.

Avec la mort de Galler, l'usurpation prend fin. L'Empire d'Orient annexe toutes les provinces restantes de l'usurpation Egyptienne.